Orgueil et préjugés, Jane Austen

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L’AUTEUR

Fille d’un pasteur anglican, Jane Austen est née le 16 Décembre 1775 à Steventon. Elle est la benjamine d’une famille de huit enfants. Une partie de son éducation a été faite à Oxford. Elle n’y resta que quelques temps du fait de l’incapabilité financière de la famille qui penchait plutôt en faveur de ses frères. Son éducation s’est poursuivie dans son foyer à l’aide de la bibliothèque bien fournie de son père. Elle y trouva poèmes, littératures et histoires. Agée à peine de 12 ans, ses dons pour l’écriture se sont révélés. De poème en histoire, elle arrivait à amuser sa famille par ses pièces et par ses écrits. Devenue auteur de six romans, Orgueil et Préjugés est l’un de ses romans les plus célèbres. Mais il y a aussi entre autres, Raison et sentiment, son premier roman édité, Mansfield Park, Emma, L’Abbaye de Nothhanger et Persuasion.

LE LIVRE

Orgueil et Préjugés est un roman écrit pendant la régence anglaise. Il est daté de la fin du règne de Georges III jusqu’au règne de Guillaume IV. Les guerres napoléoniennes et la révolution ont marqué cette période.
Mr et Mrs Bennet ont cinq filles. A l’époque, les filles recevaient peu d’éducation et l’accès à un statut social par un mariage leur garantissait une sécurité financière. La famille Bennet est une famille modeste. Les dispositions testamentaires ne leur permettent pas de vivre dans le confort quand Mr Bennet sera mort. En effet, les Bennet seraient contraints de vivre de la charité des autres. C’est pourquoi marier ses filles était la principale quête de Mrs Bennet, leur mère. L’histoire tourne autour des filles Bennet et principalement Elizabeth.
Elizabeth Bennet est la deuxième fille de sa famille. Elle est jolie, a du bon sens et une intelligence. De part ses qualités, Elizabeth attire invraisemblablement Darcy, un jeune homme fortuné et de haute classe sociale. D’une apparence hautaine et dédaigneuse, Darcy laisse présumer qu’il est un homme arrogant, orgueilleux et méprisant. Elizabeth, quant à elle, a un certain penchant pour un dénommé Wickham, un jeune officier charmant et charmeur alors qu’elle n’éprouve que du mépris pour Darcy.
Son aînée de deux ans, Jane, la plus jolie des cinq sœurs, est douce et réservée. Jane voit une évolution de ses sentiments pour Charles Bingley au fil du temps. Ce dernier se trouve être le meilleur ami de Mr Darcy. Du même milieu social, les deux amis se trouvent être ensorcelés par les sœurs Bennet. Mais contrairement à Darcy, Charles est facilement influençable. Malencontreusement, le mariage de Charles Bingley et de Miss Bennet est saboté par de faux propos. L’attitude réservée de Jane, les maladresses de sa mère laissent entendre que Jane ne se marie que par intérêt.
Lydia Bennet, quant à elle, est une jeune fille immature, imbue et stupide. Comme sa sœur Mary, elle a de l’intérêt pour les jeunes officiers. De nature étourdie, elle met en danger non seulement sa réputation mais aussi celle de ses sœurs par une escapade amoureuse avec un jeune officier.
Le dénouement de l’histoire, que nous ne vous révèleront évidemment pas, est lié à son titre… prédominent l’orgueil résultant de la richesse et du statut social et des préjugés hâtifs sur la classe inférieure.

CRITIQUE

Drôle et romanesque, le roman marque son époque par la dominance et l’importance du dialogue dans le récit. A l’époque, les dialogues présentaient une place considérable dans les relations mondaines; ceux-ci révèlent ainsi les rebondissements de l’histoire. C’est à travers eux aussi qu’on arrive à définir les personnalités des protagonistes. Les dialogues souvent ironiques et moqueurs projettent le lecteur dans l’intimité des protagonistes. En complément, les lettres et correspondances sont très présents dans le roman. Ils font progresser l’histoire.
Un autre concept mis en exergue dans le roman est le mariage. Bien qu’Elizabeth vive dans une société où le mot mariage ne rime pas forcément avec amour, elle est déterminée à ne pas se marier sans amour. D’où son refus pour une demande qui ne sert qu’à assurer une sécurité financière. Le cas de Mr et de Mrs Bennet est tout autre. Si Mr Bennet est un homme intelligent, sa femme est peu éduquée voire idiote. On peut sentir un déséquilibre du point de vue intellectuel dans leur mariage. Un autre cas de mariage est celui de Lydia et du jeune officier, qui représente une union basée sur la stupidité et la perfidité.

2 réflexions au sujet de « Orgueil et préjugés, Jane Austen »

  1. Article fort sympathique, une lecture agréable. Ce blog est vraiment pas mal, et les sujets présents plutôt bons dans l’ensemble, bravo ! Virginie Brossard LETUDIANT.FR

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