« Crois et tu comprendras ; la foi précède, l’intelligence suit. »
Saint Augustin
Il y a deux relations possibles entre Science et Religion : l’opposition ferme ou l’asservissement de l’une à l’autre. Durant tout le Moyen-Age, l’Eglise s’occupait d’éduquer le peuple.
Lorsque des savants ont démontré certains faits qui pouvaient entrer en contradiction avec la Foi, plutôt que de les combattre et ainsi de les poser en martyr, l’Eglise les accueillit chaleureusement et finançât leurs études scientifiques.
A une condition : ces découvertes rapprochaient l’homme de la connaissance de l’œuvre de Dieu et il fallait, par conséquent, la réserver aux seuls théologiens aptes à ne pas se fourvoyer.
Ainsi, pour la première fois dans l’histoire, les premiers à profiter des avancées technologiques ne furent pas les militaires, mais le clergé. Loin d’y voir de nouvelles armes permettant de tuer plus de monde, la technologie et la science fut aperçu comme un moyen de faire réaliser au peuple le miracle qu’est la Création.
De la découverte des Amériques à l’héliocentrisme en passant par l’imprimerie, chaque révolution scientifique fut supervisée et contrôlée fermement par l’Eglise. Les connaissances furent regroupées dans différents codex regroupées, à leur tour, sous un même intitulé : Le Ve Évangile. Seules quelques bribes de ce codex sont distillées ici et là pour satisfaire entrepreneurs, scientifiques et nobles.
Bien que plusieurs fois dans l’histoire, certains essayèrent de concurrencer l’église catholique sur ce monopole scientifique, l’avance prise par celle-ci a été gardée à l’aide d’une Inquisition puissante et respectée.
Officiellement, le Ve évangile a toujours existé. Les scientifiques n’ont fait qu’expliquer de manière humaine son contenu d’origine divine : l’intégralité de la Création y est expliquée, mais l’Homme n’est pas encore apte à recevoir de telles connaissances.
Durant tout le XVIe siècle, le pouvoir de l’Église ne cesse de grandir, lui permettant d’étendre ses domaines pontificaux sur les royaumes de Naples et de Venise.
Nous sommes désormais au XXIe siècle, et l’Église contrôle désormais un vaste territoire et possède des prérogatives quasi-exclusives dans les grands pays européens.
Une réflexion sur « Sciences et Religion »