Bouquin de 1898 écrit par HG Wells.
J’ai pas mal halluciné quand j’ai vu les oeuvres du bonhomme. La machine à explorer le temps, c’est lui. L’île du docteur Moreau, c’est lui. L’homme invisible, c’est lui. Plus étonnant, le nouvel ordre mondial, c’est lui aussi (sur la fin, il écrit surtout des essais).
C’est un auteur de SF comme je les aime. Un mec curieux de tout et qui se pose de vraies questions sur le futur et sur la science. C’est de la science fiction qui parle de science, pas des histoires sans rapport avec juste des soucoupes et des lasers pour faire joli. Alors attention, ce n’est pas non plus le premier écrivain à parler d’extra terrestres. Si on veut aller par là, Solinien de Cyranno (ouais, le même que dans la pièce de Rostand qui s’inspire de lui) écrivait déjà des histoires fantasques sur les peuples de la lune et du soleil. Ce qu’il apporte, c’est le thème de l’invasion extra terrestre, et une esthétique qui fera école pour le meilleur et pour le pire : celle des soucoupes volantes.